Chers Amis Stéréoscopistes,
Je viens de relire avec la plus grande attention « Montage Numérique » du 17 novembre 2004 par Daniel Chailloux, Gilbert Grillot et Pierre Meindre … et je dois bien dire que je suis en désaccord presque total avec eux … ce qui n’empêche pas l’estime et l’amitié !
1 – Comme certains d’entre vous l’ont compris, mon but est de produire des cartes stéréo 8,5 x 17 cm, conformes (approximativement) au modèle ancien. Ces cartes peuvent être imprimées sur n’importe quelle imprimante, mais la mienne refuse d’imprimer sur du papier 250 g par mètre carré, et je les confie donc, pour une cotisation modique, à un imprimeur qui en plus me les massicote exactement à la taille. A défaut de les imprimer, on peut facilement les regarder sur écran avec une visionneuse Loreo ou autre.
2 – Lorsqu’on dispose d’une image stéréo numérisée, la première chose à faire est de caler les verticales des moitiés droite et gauche. En effet, en photographie, seules les verticales sont invariables; naturellement, si l’image comporte une surface de mer ou autre, on peut caler sur l’horizontalité de cette surface; personnellement, je ne supporte pas la mer qui penche !
3 – Quand on a calé les verticales, il faut caler les hauteurs; autrement dit, on choisit l’objet le plus petit possible et on le met exactement à la même hauteur sur les images droite et gauche. Utiliser une ligne horizontale sur un calque annexe facilite grandement les choses.
4 – Le principe général, toujours pour mes cartes 8,5 x 17, est que j’écarte les points les plus éloignés possibles (à l’horizon) de 75 millimètres; si je ne dispose pas de points éloignés, j’écarte les points les plus éloignés possibles de 70 millimètres.
5 – Les deux images peuvent contenir des choses légèrement différentes; la perception stéréo persiste même pour des objets qui débordent à droite ou à gauche; je me contente habituellement du format d’image ci-dessous :

… mais les huiles de la maison m’indiquent que des images débordantes ne conviennent pas pour certaines applications (TV 3D, projection) alors qu’on les regarde sans difficulté avec un stéréoscope Ghost ou Loreo.
6 – Mon propos est que l’image finale contienne environ 5 millions de pixels. Le modèle que je propose aux amateurs, à 600 ppp, fait deux fois 4 millions de pixels. Il s’agit d’un ensemble de neuf calques qui permet de réaliser (facilement) les règlages énumérés ci-dessus; je le tiens à la disposition des amateurs (utilisable sur Photoshop).
7 – Photoshop ? Oui, car je sais m’en servir pour ce que je fais; mais the Gimp (ou tout autre, s’il gère les calques) convient aussi parfaitement.
Très amicalement,
Sebastian Moran.
